« Arts et sciences de la communication », le journalisme comme point de départ.
Christine s’oriente d’abord vers une formation en Arts et sciences de la communication, dans le but de travailler dans le journalisme de cinéma.
A la rencontre du groupe « Up with people », qui organise des voyages à travers lesquels on expérimente le bénévolat et les arts de la scène, elle se dit que c’est ce qu’elle veut faire pour une année de transition entre ses études et son entrée sur le marché du travail.
C’est une plongée immersive d’un an en anglais qui l’attend, d’abord en tant que bénévole jusqu’à être engagée par la structure.
Préparer la venue de la troupe dans chaque pays, coordonner les événements, être au contact des journalistes, assurer la promotion sont ses activités quotidiennes….
Il s’agit de mener cette mission à bien et dans les temps, tout en transmettant ses connaissances à deux étudiants qui l’accompagnent. Une double mission qui demande beaucoup de flexibilité.
Un retour auprès de son amoureux à Liège l’amène dans le domaine du marketing et l’organisation d’évènements mais avec 2 licenciements économiques à la clé.
« S’est posée la question « qu’est-ce que je fais maintenant ? » »
Entre-temps devenue maman, Christine se demande ce qu’elle a envie de faire, tout en tenant compte de cette nouvelle vie, ce nouveau rôle.
Son entourage familial l’amène à considérer l’opportunité de devenir professeur de langues germaniques… Le confort personnel permis par ce poste la séduit. Plus de temps auprès de sa fille, telle est la priorité.
Elle qui disait que jamais elle ne deviendrait prof, va finalement rester 17 ans en fonction, en parallèle d’une reprise d’études pour obtenir l’agrégation qui permet d’être officiellement nommée dans un collège belge.
Un poste, une reprise d’études, un second enfant, et une réflexion qui prend de plus en plus de place.
« Mais prof, ce n’est pas ma vocation première » me rappelle-t-elle.
Après toutes ces années, Christine se sent frustrée « ça ne me nourrissait plus, comme si ma créativité était tuée ».
Il s’agit de faire « un énorme saut dans le vide » me confie-t-elle pour « sortir d’une prison dorée » qui ne la satisfait plus.
Christine a envie de remercier les thérapeutes alternatifs qui l’ont accompagnée ces dernières années. En devant prendre soin de l’eczéma de sa fille, elle a découvert un monde nouveau et s’est rendue compte qu’elle devait également prendre soin d’elle.
Christine a envie d’écrire, d’associer son appétence pour le journalisme au domaine de la thérapie parallèle qu’elle a découvert.
Elle participe au concours organisé par Marjolaine Gailly pour tenter de remporter un coaching dans le cadre de ses nouvelles envies professionnelles.
Une fois gagné, cet accompagnement va la conduire à faire ce « switch » entre « j’ai envie de… » et « j’arrête mon job pour me lancer ».
Il s’agit maintenant de « vivre de mon projet »
Soucieuse d’aller toujours mieux et d’apporter plus de légèreté dans le quotidien des gens. Motivée à l’idée de montrer qui elle est.
Motivée à l’idée de pousser d’autres à être curieux.se, à s’ouvrir…..
Elle se dit qu’ « il est temps que ces pratiques soient plus connues ».
Elle va désormais expérimenter les techniques des thérapeutes et rédige un article sur ce qu’elle a expérimenté pendant la séance. Elle offre aux thérapeutes une visibilité sur son site et ses réseaux sociaux, grâce à ces articles et propose maintenant des interviews en direct. Ce qui lui amène beaucoup de joie, notamment celle de revenir à ses premières amours dans le domaine du journalisme.
« Est-ce que votre désir est plus grand que votre peur ? »
Si vous êtes en réflexion professionnelle, Christine voudrait vous demander : Est-ce que votre désir est plus grand que votre peur ? Faites de la place à vos désirs. Aussi, faites-vous accompagner, co-créez dans des masterminds.
C’est pour elle ce qui a fait la différence dans son changement de vie professionnelle, pour faire de ses envies une réalité.
